Comme toutes les entreprises, une SCOP doit être rentable pour se développer et pérénniser ses projets, mais elle a le coeur démocratique.
Le statut SCOP s’adapte à toutes les entreprises et repose sur 4 grands principes :
1. Les salariés de SCOP sont maîtres à bord de leur entreprise: ils peuvent accueillir des associés extérieurs mais sont toujours majoritaires au capital.
2. Comme toutes les coopératives, la SCOP repose sur le partage équitable du pouvoir, des risques, de l’information et des profits: les grandes décisions sont votées en assemblée générale selon le principe : 1 associé = 1 voix.
3. La mise en commun des compétences et des savoir-faire au service d’un projet: quel que soit le métier et quelle que soit la taille de l’entreprise. Le but est de la faire durer pour les salariés comme pour les générations futures.
4. Enfin, si une coopérative peut se développer à l’international, son centre de décision reste là où elle est née, c’est par définition une entreprise du territoire
Travailler dans une SCOP permet d’être associé à un projet commun, mais cela implique quoi exactement pour le salarié ?
Une SCOP a un gérant comme dans n’importe quelle société, ce dernier est élu par les salariés associés.
Le partage du profit se fait de manière équitable:
- Une part pour tous les salariés, sous forme de participation et d’intéressement.
- Une part pour les associés sous forme de dividendes.
- Une part pour les réserves de l’entreprise.
La Scop est la seule coopérative dont les membres associés sont les salariés.
Les salariés sont par conséquent plus impliqués et sont motivés par le système de répartition équitable des bénéfices. Au moins 25 % sont distribués aux salariés.
Pour résumer, voici les 7 principes coopératifs à retenir de la SCOP :
Ça vous intéresse de travailler en SCOP?
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